mercredi 13 mai 2009

REVUE DE PRESSE

LES ECHELLES DE NUAGE
  • Cette création à destination du jeune public dès 7 ans, (...) révèle une mise en scène astucieuse de Cécile Tournesol. Ici, deux comédiennes et deux marionnettes incarnent alternativement les deux héros de l’histoire, produisant un effet de zoom. Une façon pour la Compagnie L’art mobile d’amener le public à prendre de la hauteur et de « raconter une histoire dans l’histoire ». La force de la mise en scène est sans doute d’ouvrir les portes de l’imaginaire. Le tout, enveloppé de poésie. La Provence.com, 19 juillet 2010.
HOMME POUR HOMME
  • L’art mobile avec Gil Bourasseau à la mise scène et dans le rôle de Galy Gay se livre là, avec vitalité et précision, à un travail d'orfèvre. Du grand art à l'Etoile du Nord en ce moment. France Inter, Studio Théâtre
  • Une mise en scène pleine d’inventivité de force et d’espièglerie qui fait la part belle aux acteurs. La Vie
  • Un travail farcesque qui met en lumière le mordant si pessimiste de Brecht. Cassandre
  • La scénographie s’avère particulièrement réussie. Sur cette estrade circulaire, l’épopée de Galy Gay trouve joliment sa place. Télérama
  • Une belle mise en scène chorale. La Compagnie L'art mobile proposent un vrai spectacle forain sans négliger la fable philosophique. Froggy’s delight
  • L’enthousiasme communicatif de la troupe n’empêche pas une recherche scénographique élaborée et cohérente. Le rythme est maintenu jusqu’au bout, grâce à une distribution très homogène sous la houlette de Gil Bourasseau, qui assume très bien sa double casquette de metteur en scène et de comédien principal. On retiendra encore un environnement sonore très travaillé. Les trois coups
  • Le résultat est fascinant parce que L’art mobile travaille à la manière de L’art brut. Juste une plateforme étroite où tout se bouscule. Des maquillages rudimentaires. Un jeu nerveux. Une façon convaincante de prendre le jus d’une pièce, plus que son histoire. Politis, Gilles Costaz
  • On reste plein de gratitude envers la troupe d’avoir tout osé, sans aucune sacralisation de l’auteur. Si la question centrale de la pièce, l’emprise du groupe sur une personnalité faible, ressort d’autant mieux, elle voisine avec d’autres dimensions qu’une autre mise en scène n’aurait peut-être pas aussi bien mises en valeur. France Catholique
  • Les comédiens, tous excellents, et l’énergie très communicative de leur prestation parviennent à hisser sans difficulté ce moment de théâtre vers le haut. On souhaiterait même revoir ce spectacle sur une scène plus grande, l'exiguïté du théâtre de l'Etoile du Nord limitant l'amplitude potentielle et la performance de ces comédiens pourtant animés d'une vraie soif de jouer. Rue du théâtre
  • Nous sommes tous des Galy Gay un jour, répudiant, imposteur, opportun, parvenu, prêt à être comme les autres pour ne pas risquer d'être soi-même. Quinte de sang, les tirailleurs alcooliques et cupides, la tenancière lubrique qui trafique, l'asiatique fourbe au temple moite sont autant de drôles de freaks, portés par des acteurs brillants, parmi lesquels Gil Bourasseau se met en chair en un Galy Gay sur mesure. Théâtre on line

LES GENS... qui sont là, tout près de moi
C’est Jean-Pierre Siméon qui le dit... (paru dans L’Humanité)
On ne peut que louer l'intégrité des partis pris servie par des comédiens parfaitement concernés par le destin bousculé des petites gens qu'ils incarnent. A côté de tant de démonstrations tapageuses et souvent vaines, voici un travail discret, riche de sens et d'humanité.

Votre correspondant depuis Strasbourg... (paru dans Les dernière nouvelles d’Alsace)
Monologues et dialogues s’enchaînent pour les quatre acteurs, au fil de saynètes bien rythmées. Un cadre cravaté raconte la vie de son entreprise, avec ses bruits de couloirs. Un homme au visage ensanglanté déboule : il a loupé l’amour de sa vie et s’est fait castagner par les flics. Une dizaine de verres plus loin et c’est le récit d’un couple, constitué dans un club de vacances.
L’art mobile a le talent de surprendre, de transformer un simple comptoir en décor de théâtre pour mettre en scène la banalité des drames et des joies. Par ce jeu de la proximité, les acteurs partagent poésie et émotion, les yeux dans les yeux des convives.
D.E.Wirtz-Habermeyer

Plus au sud... (paru dans La Provence)
Comme le lavoir autrefois, le bistrot est aujourd’hui un des derniers lieux de convivialité. Au comptoir, on boit aussi bien un ou plusieurs verres que les paroles de l’autre. Bruno Cochet a «mis en bistrot» 7 textes d’auteurs vivants. Ces dialogues ou monologues perdraient leur force ou leur vérité s’ils étaient mis en espace dans un théâtre traditionnel. Ici la parole circule comme circulent les personnages au milieu de clients attablés.
Ces textes de haute qualité en même temps que le vin sont servis par des acteurs exceptionnels.

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